Au vu des pièces présentées par Marc Alexandre au salon des meilleurs créateurs joailliers, on ne peut s’empêcher de penser qu’il a certainement dû tomber dans la marmite de la potion des talents de la joaillerie dans son jeune âge. Son univers à la fois très proche de la nature et fantastique a semble-t-il été créé pour nous faire voyager.
Du fantastique à la symbolique
Aussi longtemps qu’il s’en souvienne Marc Alexandre a toujours été un rêveur. Devenir joaillier a été une évidence pour lui. A 17 ans, son choix s’est porté sur ce métier ludique qui, aujourd’hui encore, lui permet de laisser libre court à son imagination foisonnante. Il est donc artiste dans l’âme mais pas seulement. Ces œuvres se nourrissent de contes, de légendes et de ses propres réflexions.
Sa pièce unique : le dragon d’Alaborn nous rappelle le prix du rêve. Qui, même à ce jour, n’a jamais rêvé de devenir un héros ? Dans la légende, le dernier dragon fut tué par le dernier héros, une fin longuement méditée par le créateur et qu’il a matérialisé à l’aide de cabochon d’agate flamboyante et d’or jaune.
Il y a également le phénix qui représente le temps infini ou la transformation du cygne tiré du conte du vilain petit canard.
La symbolique donne de la valeur ajoutée au bijou alors pourquoi se contenter du beau lorsqu’on peut y associer une émotion, une histoire ou tout simplement un morceau de soi-même ?
La nature au centre de son inspiration
Pour Marc Alexandre, la nature est notre berceau à tous. Il ne se lasse d’ailleurs pas de l’observer car c’est elle qui lui donne cette impulsion : point de départ de ses créations. Ce joaillier a appris à voir le beau partout où il se rend.
Une ballade en mer, une plongée, une rencontre avec une étoile de mer et l’Astérie voit le jour. Composée de saphirs de couleurs, d’or blanc naturel et d’or jaune, cette bague d’exception est une véritable invitation à découvrir la beauté des fonds marins et de ceux qui peuplent les mers.
Au printemps, une promenade qui l’emmène à la rencontre d’un martin pêcheur alors que le jour est entrain de se lever. L’image reste gravée en lui alors un beau béryl rose, quelques tourmalines vertes et de l’or jaune donnent vie à l’oiseau et l’étang.
Côté végétale, il y a, entre autre, la nymphéa issue de la fascination du joaillier à la vue d’un nénuphar et pas n’importe lequel. Celui qu’il a repéré est japonais et a la particularité de ne fleurir qu’à la lumière du jour, un événement qui a subjugué le créateur.
Vous l’avez deviné, Marc Alexandre a pris le parti d’imprégner ses pièces d’histoires datant d’hier mais aussi d’aujourd’hui ce qui donne une dimension extraordinaire et unique à chacune de ses créations.
Lorsqu’on lui demande quel message il veut faire passer à travers ses bijoux, sa réponse est la suivante : « rêver et soyez heureux ». Porter une de ses créations, aidera certainement les plus sceptiques à se rappeler qu’il n’est pas nécessaire d’avoir l’impossible pour expérimenter le bonheur. Ce dernier peut se trouver là dans votre jardin, enrobée de la rosée du matin ou dans le ciel sans nuage vous dévoilant la beauté de la voûte céleste. Ouvrez donc les yeux et comme Marc Alexandre, apprenez à voir le beau. Vous n’en serez que plus heureux.
Vous pouvez le rencontrer au salon des meilleurs créateurs joailliers ou en vous rendant sur son site : http://marc-alexandre.com
Patrick