Une des missions premières du Natural Diamond Council (NDC) est de protéger et informer les consommateurs sur les valeurs intrinsèques et rares du diamant naturel face au développement des diamants dits « de laboratoire » ou « de synthèse ».
La plateforme Only Natural Diamonds du NDC est un média de référence sur les informations concernant les diamants naturels, incluant les célébrités et la culture pop, les diamants épiques, les tendances en matière de bijoux, les fiançailles et les mariages, ainsi que les guides d’achat de diamants.
Les activités du NDC s’étendent sur quatre continents et dix pays parmi lesquels le Canada, l’Afrique du Sud et le Botswana ; permettant à 10 millions d’employés de l’industrie et à leur famille de vivre dans le monde entier. L’organisme est présent aux États-Unis, en Chine, en Inde, aux Émirats arabes unis et en Europe. Il opère à partir de bureaux à New York, Shanghai, Mumbai et Anvers, avec des équipes présentes en France et au Royaume-Uni.
Dans ce cadre, l’organisation mondiale à but non lucratif NDC a déposé une plainte auprès de l’organisme de surveillance de la publicité au Royaume-Uni – l’Advertising Standards Authority (ASA) pour dénoncer une terminologie, utilisée par quatre détaillants britanniques, qu’elle estime mensongère.
Ainsi, l’ASA a retenu la plainte contre Skydiamond pour commercialisation et publicité frauduleuse de diamants synthétiques. Cette condamnation témoigne d’une approche internationale de la protection des consommateurs qui s’appuie sur le décret français du 14 janvier 2022.
Condamnation par l’ASA
L’Advertising Standards Authority (ASA) est l’organisme indépendant de réglementation de la publicité dans tous les médias au Royaume-Uni. L’ASA veille à ce que les publicités diffusées respectent les codes de la publicité) rédigés par les comités des pratiques publicitaires (CAP)
La décision stipule que Skydiamond ne peut pas utiliser les termes « diamants« , « diamants entièrement fabriqués à partir du ciel » et « Skydiamond » pour décrire ses diamants de synthèse sans les accompagner d’un qualificatif clair et bien visible.
L’ASA a également demandé à Skydiamond « de ne pas utiliser l’allégation « vrais diamants » pour nommer des « diamants synthétiques ».
Une décision conforme au décret français
Cette décision est conforme au renouvellement du décret français et aux observations des infractions constatées par la DGCCRF. Ainsi, elle témoigne d’une avancée internationale concernant la protection des consommateurs et de la lutte contre les informations erronées dans le domaine du diamant.
Ema Lynnx
Visuel : Natural Diamond Council
