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Ferrari, victoire aux 24 Heures du Mans

Ferrari, victoire aux 24 Heures du Mans

Sous une pluie intermittente et devant une affluence record de 329 000 spectateurs, Ferrari a décroché son 11e succès aux 24 Heures du Mans 2024. Ce triomphe marque le second de rang pour la 499P après la victoire de l’édition du Centenaire.

Les pilotes Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen sur la 499P #50 rejoignent ainsi leurs équipiers de la #51 (Alessandro Pier Guidi, James Calado, Antonio Giovinazzi), vainqueurs en 2023. Cette édition 2024 a été riche en rebondissements, marquée par des conditions météorologiques changeantes et une compétition intense parmi les hypercars. Retour sur une victoire méritée.

DEPART

Les performances de la 499P : Une légende en devenir

Ferrari, en tant que champion en titre, était très attendue cette année. Dès le départ, les voitures #50 et #51 se sont imposées en tête. Nicklas Nielsen, au volant de la #50, a pris la tête dès le premier tour, suivi de près par Antonio Giovinazzi sur la #51. La #83, conduite par Robert Kubica, a rapidement gagné des positions malgré un départ en 12e place, se plaçant déjà à la cinquième position après quelques tours seulement.

La première apparition de la pluie à 17h40 a bouleversé la stratégie des équipes. Plusieurs hypercars, dont la Ferrari #51, ont opté pour des pneus pluie, un choix stratégique qui s’est avéré payant pour certains et désastreux pour d’autres. La Ferrari #83, équipée de pneus slicks, a pris une avance considérable sous la conduite de Robert Kubica. Cependant, la pluie persistante a rendu les conditions de course imprévisibles.

Une course perturbée par les conditions météorologiques

Dans la nuit, les conditions météorologiques difficiles ont conduit à plusieurs interruptions de course, les voitures de sécurité étant déployées à plusieurs reprises. Les équipes ont dû faire preuve de stratégie et de patience, avec des arrêts aux stands cruciaux pour changer de pneus et ajuster les réglages en fonction de la météo.

Au petit matin, la Toyota GR010 Hybrid #8 était en tête, mais les conditions changeantes et la forte concurrence des équipes Ferrari et Porsche ont maintenu la course ouverte. À sept heures de la fin, onze voitures étaient encore en lice pour la victoire, témoignant de la compétitivité et de l’incertitude de cette édition.

L’emballage final : Une lutte acharnée pour la victoire

À quatre heures de la fin, la pluie a fait son retour, rendant la piste glissante et augmentant la tension parmi les concurrents. Les incidents se sont multipliés, avec des sorties de piste et des contacts entre voitures. La Ferrari 499P #51, conduite par Alessandro Pier Guidi, a pris la tête après une erreur de Brendon Hartley sur la Toyota GR010 Hybrid #8.

À 16h, c’est finalement la Ferrari 499P #51 qui a franchi la ligne d’arrivée en premier, suivie de la Toyota GR010 Hybrid #7 et de la Ferrari 499P #50. Ce doublé Ferrari couronne une performance exceptionnelle des équipes italiennes, malgré les nombreux défis rencontrés tout au long de la course.

Les résultats des autres catégories

LMGT3 : Une première édition réussie

La catégorie LMGT3, accueillant pour la première fois des voitures répondant à ce règlement, a vu une compétition féroce entre neuf marques. La Porsche 911 GT3 R LMGT3 #91, avec Yasser Shahin, Morris Schuring et Richard Lietz, a remporté la victoire après une course marquée par de nombreux rebondissements.

LMP2 : Une course ouverte et imprévisible

La catégorie LMP2 a également été très disputée. L’Oreca 07-Gibson #22 de United Autosports, pilotée par Oliver Jarvis, Bijoy Garg et Nolan Siegel, a finalement remporté la victoire après une course animée et stratégique.

Cette 92e édition des 24 Heures du Mans restera dans les annales comme une course marquée par des conditions extrêmes et une compétition intense. Ferrari, avec ses 499P, a prouvé sa domination en endurance, ajoutant un 11e titre à son palmarès légendaire. La prochaine édition promet d’être tout aussi palpitante, avec des équipes prêtes à relever de nouveaux défis et à écrire de nouvelles pages de l’histoire du Mans.

 

Patrick Koune