Il a fallu deux longues années aux futurs propriétaires pour enfin voir se déployer leurs Bugatti Chiron Super Sport 300+ et s’installer à leur bord. H.R. Owen, groupe britannique de concessionnaires dédié aux voitures de luxes, reçoit les trois Bugatti Chiron Super Sport 300+, avant leur livraison finale aux heureux clients.
Annoncé en septembre 2019, la Bugatti Chiron Super Sport 300+ sort enfin des ateliers de Bugatti après deux années d’essais et de développement. Après avoir franchi un cap en atteignant les 490,484 km/h avec une Chiron Sport spéciale sur la piste d’essai d’Ehra-Lessien en 2019, Bugatti avait laissé entendre qu’une production en série limitée aux caractéristiques similaires serait en cours de développement. Une promesse devenue réalité puisque Bugatti a profité de la tournée européenne pour la célébration de son 110e anniversaire pour dévoiler la Bugatti Chiron Super Sport 300+, née pour supporter des vitesses incroyables, sans sacrifier le luxe et la classe.
Christophe Piochon, directeur général de la production et de la logistique de Bugatti, s’exprime en ses mots pour définir la Bugatti Chiron Super Sport 300+ : « C’est la voiture hyper sportive la plus rapide que Bugatti ait jamais fabriquée et elle est un véritable témoignage de la passion de l’ingénierie, de l’expertise technique et de la recherche incessante de la performance dont notre marque est synonyme. Nous sommes ravis de livrer les premières unités de ce pionnier des records à nos clients, et de leur permettre d’éprouver la pure sensation de vitesse au volant ». Limitée à 30 exemplaires tous fabriqués à la main, H.R Owen Bugatti Londres réunit donc 10% de la production totale avec les 3 modèles que la maison vient de recevoir.
Bugatti Chiron Super Sport 300+, des performances ahurissantes
Dotée du colossal moteur W-16 quadri-turbo de 8 litres de cylindrée et dont les réglages sont identiques à celui de la voiture record pilotée par Andy Wallace, la Chiron Super Sport 300+ bénéficie d’améliorations notables par rapport à la voiture standard, notamment des pistons renforcés, des turbocompresseurs plus grands et une pompe à huile capable de fonctionner à des pressions plus élevées. Également au programme, un châssis amélioré et une carrosserie redessinée permet d’atteindre performances inédites se traduisant par une puissance de 1600 chevaux, soit 100 de plus que la version « Standard » de la Chiron.
L’évolution la plus évidente se voit à travers l’ajout d’une longue queue à l’arrière, élongeant la poupe et générant un flux d’air permanent qui plaque la voiture au sol et fournit un énorme gain en stabilité à très haute vitesse. Rappelant les modèles Longtail de McLaren, cette élongation a également permis l’intégration d’un nouvel ensemble de tuyaux d’échappement verticaux élargissant le diffuseur de 32% renforçant encore plus l’appui aérodynamique.
Un équipement plus cohérent
A la différence du modèle qui a battu le record, la « 300+ » ne dispose naturellement pas de la cage de sécurité complète et de l’équipement informatique et de chronométrage, mais les a troqué contre un siège passager qui est le bienvenu dans cet écrin de luxe. La hauteur de caisse est également revue à la hausse et un limiteur de vitesse est installé, afin de s’adapter aux performances des pneus Michelin, assurant une plus grande longévité de ces derniers.
Pour les plus audacieux des futurs propriétaires désirant de revivre l’expérience du pilote Andy Wallace, Bugatti a laissé entendre la possibilité d’une option « illimitée » le temps d’un parcours sur la piste d’Ehra-Lessien. Dans la réalité, il est plus probable que très peu de ces futurs propriétaires oseront tenter cette aventure à huit kilomètres par minutes, compte tenu de la description que Wallace a faite de ce qu’impliquait l’obtention du record…
Quelques notes d’esthétiques très luxueuses de la Bugatti Chiron Super Sport 300
Reconnaissable au premier coup d’œil grâce à sa peinture unique, la Chiron Super Sport 300 + jouit d’une carrosserie en fibre de carbone noire de jais apparente traversée par des bandes de course en Jet Orange. Une touche de carbone qui se retrouve également sur le cache moteur et les essuie-glaces. Trônant à l’avant, le logo Bugatti « Macaron » est entièrement fait en émail noir et argent véritable, tandis que des jantes extrêmement légères, faites d’alliage de magnésium et nappées d’une peinture personnalisée appelée « Nocturne », parent les énormes roues… une peinture inédite que l’on retrouve également sur les pièces d’habillages.
A l’intérieur, l’ambiance est tamisée et le carbone noir est encore à l’honneur, rehaussé par le cuir et l’Alcantara en Beluga Black et des touches de Jet Orange, discrètes mais évocatrices… une couleur qui nappe le lettrage exclusif des seuils de porte – toujours en carbone – ainsi que des appui-têtes, de la genouillère de la console centrale et des fines coutures doubles. Le rétroviseur et la ligne centrale sont quant à eux habillés en noir Beluga, tandis qu’une finition noire anodisée nappe toutes les pièces de garniture intérieure.
Stephan Winkelmann, Président de Bugatti, résume fièrement ce modèle exceptionnel en ces mots : « La Super Sport 300+ est plus qu’une simple édition. Elle est de loin la voiture hyper-sportive de luxe la plus rapide du monde et une authentique Bugatti dans toutes ses fibres – sans compromis, belle, rapide, confortable et exquise. »
Construits au siège de Bugatti à Molsheim, en France, les 300 exemplaires de la Chiron Super Sport 300+ sont réservées à une clientèle des plus huppées, en raison de son prix de quelque 3,5 millions d’euros.
À propos de H.R. Owen
Premier spécialiste britannique du marché de niche que représente les voitures de luxe haut de gamme, H.R. Owen vend certaines des marques les plus adulées au monde telles que Bugatti, Maserati, Lamborghini, Rolls-Royce, Bentley, Aston Martin, Rimac, BAC, Puritalia ou Ferrari. Il offre également un certain nombre de divisions connexes dans toutes les marques, y compris ses services d’assurance.
Ayant Londres pour siège, Jack Barclay, concessionnaire phare de H.R. Owen, est installé dans le quartier de Mayfair depuis 1927 et se développe dorénavant dans cinq comtés en plus de ses six salles d’exposition londoniennes – Cheltenham (Gloucestershire), Pangbourne (Berkshire), Byfleet (Surrey), St. Albans (Hertfordshire) ainsi que Stockport (Greater Manchester).
Patrick Koune