Voiles de St. Barth Richard Mille, lors de cette dernière journée, les différentes classes de la compétition ont bataillé sur des parcours de 24 à 36 miles. Les conditions sont restées idéales avec un vent entre 12 et 18 nœuds. Certains ont pu assurer leur place au classement de la course, d’autres par contre, ont fini par céder sous la pression de leurs concurrents. Pour finir, dix d’entre eux, les meilleurs du moment ont été sacrés à Gustavia.
Le suspense est resté entier pour nombre de classes jusqu’au dernier jour de compétition. L’une des classes attendues fut celle des Racing Multihull – CSA où la Team Arawakde François Nel et Rodney Williams ont dû résister à la pression donnée par Addictive Sailing Brieuc Maisonneuve afin de garder le leadership.
Malheureusement, le team de St. Martin a dû se contenter d’un très mauvais score au cours de la semaine, une 3e place qui a permis à son rival de lui ravir la victoire. Maisonneuve qui a pu s’imposer, malgré une petite frayeur (ils ont failli se retourner à dix mètres de l’arrivée de la ligne), a commenté que jusqu’au bout ça a été vraiment chaud mais également excitant avec Team Arawak mais aussi Chaud Patate qui a magnifiquement navigué à la fin. Il ajoute que pour une première participation, c’est plutôt une belle réussite d’autant que l’équipage a été monté de « bric et de broc » peu de temps avant le départ. L’équipage n’avait jamais navigué ensemble mais ce fut un réel plaisir de partager l’expérience au côté de Lionel Péan, tellement talentueux. Il a permis à tous d’apprendre tant de trucs à bord et cerise sur le gâteau, tout le monde se retrouve sur le podium, a pu déclarer le skipper du TS5, enthousiasmé par le format de la compétition ainsi que par les spécificités du plan d’eau.
En tout, quatre sans-faute
Peter Corr, un grand habitué de la compétition depuis 2010, date de la création des Voiles de St. Barth Richard Mille, s’est dit ravi de participer à cette régate si spéciale et merveilleuse. Idem pour le skipper de Blitz qui n’a jamais manqué une compétition sauf en 2019 où son bateau a été endommagé peu de temps avant la course, lors du convoyage entre Saint-Thomas et Saint-Barthélemy. Son envie de participer cette année était d’autant plus forte que la bagarre dans la classe fut vraiment magnifique.
Pour Peter Corr, la clé de la réussite a été un remarquable travail d’équipe qui a permis de s’imposer dans la classe CSA 4 en réalisant un sans-faute tout au long des régates disputées dans la semaine. Cet exploit est à partager cette année avec les équipages de Crybaby mené par Pierre Altier (classe Diam 24 OD), de Mach Schnell de Kent Haeger (classe Offshore Multihul) ainsi qu’avec Pata Negra de Bernard Girod (classe CSA 5). L’américain s’est félicité d’avoir remporter une deuxième grande victoire durant ces six derniers mois juste après celle obtenue dans la Big Boat Series à San Francisco. Il est d’autant plus heureux qu’il a signé avec son équipage six victoires de manche sur six. Le plaisir ne pouvait pas être plus à son comble.
Une prochaine édition en ligne de mire
On retrouve ce même sentiment de satisfaction pour Pierre Altier et de son équipage, magnifique vainqueur dans la classe des Diam 24 OD. Le skipper de Crybaby déclare avoir fait un strike en remportant les cinq courses de sa série au cours de la semaine. Rien n’était joué, car malgré un très bon départ, le Crybaby a, pendant les deux tiers de la course, balancé entre les 3e et 4e place, jusqu’à penser perdre dans cette dernière manche. De petites opportunités ont permis de revenir après Toiny, de retrouver un peu de vitesse sur le dernier bord de portant pour enfin glisser et gagner. La régalade fut là et toute l’équipe est d’ores et déjà prête pour la prochaine édition qui se tiendra du 16 au 22 avril 2023.
Vesper, vainqueur de la Richard Mille Maxi Cup
Depuis le début, Richard Mille, partenaire des Voiles de St. Barth, revendique l’importance de l’univers marin dans sa collection horlogère. L’implication de la marque dans le monde nautique se trouve plus que jamais conforté par la RM 028, modèle consacré à la plongée. Une montre qui figure dorénavant sur tous les poignets de l’équipage de Vesper mené par l’américain Jim Swartz ayant remporté la tête du classement général des Maxi. La nouvelle création, au boitier de 47 mm, a tous les attributs d’une personnalité au caractère bien trempé. Un incroyable boitier tripartite, une lunette unidirectionnelle et une étanchéité jusqu’à 300 mètres, elle correspond exactement à la norme ISO 6425. La montre loge en son cœur un mouvement squeletté avec rotor à géométrie variable, grande exclusivité de Richard Mille.
André Tirlet