Pour clôturer le mois de la mode, la maison Louis Vuitton nous fait voyager dans le temps. En effet, la griffe a mis à l’honneur le temps et l’espace dans sa collection femme Printemps – Eté 2019. Nicolas Ghesquière a souhaité offrir un retour vers le futur. C’est au sein de la cour du Louvre, un musée emblématique de la capitale qui a autrefois servi de forteresse et de résidence des rois de France que s’est déroulé le défilé. Le décor évoquait déjà cette ambiance futuriste. On avait affaire à de grandes arches lumineuses blanches qui semblaient être des portes spatio-temporelles et une série de passerelles en plexi illuminées par des néons. Et on y retrouvait la digne égérie de la maison, Alicia Vikander qui s’est spécialement déplacé pour l’occasion. À ses côtés, on pouvait également voir Cate Blachett, la française Léa Seydoux, Sophie Turnerou encore Urassaya Sperbund…
Une saison pas comme les autres chez Louis Vuitton
Pour cette saison, le créateur a innové ses vieilles obsessions. Il a fait voyager le public à travers le temps et l’espace. On a pu découvrir la femme Vuitton futuriste et minimaliste habillée par des créations où les formes intergalactiques et les couleurs vives et chaudes dominaient avec des imprimés épurés et frais. On avait affaire à des robes fantaisistes, manches ballons extra larges et millefeuilles avec des épaules imposantes et des tailles ajustées qui reflétaient les airs de combinaison spatiale. Côté accessoires, les chapeaux et les sacs futuristes ont fait tourner les têtes. Particulièrement les petits sacs monogram retravaillés en forme d’œuf où on pouvait voir Star Wars, Le Magicien d’Oz, Mad Max ou Alien. Le créateur a engendré une nostalgie des années 80 à travers les couleurs vives imprimées Memphis portées par les mannequins aux cheveux bouclés super volumineux.
Durant ce défilé, certaines créations n’ont pas pu passer inaperçues et ont frappé les esprits. On peut par exemple citer les robes métallisées en maille parmi ces pièces maîtresses. Ou encore les costumes revisités à l’instar de la working girl Vuitton. La majorité des pièces de la collection s’est conformée à la moitié du défilé. Notamment au moment où trois mannequins dont Jessica Espinosa et le nouveau mannequin transgenre Krow montent sur la scène vêtue de costumes qui auraient bien pu être assimilés à du menswear.
Pour clôturer cette folle semaine de la fashion week parisienne, Nicolas Ghesquière a donc réussi à éblouir le public et à créer une nouvelle vision de la femme Vuitton. Des créations hors du commun, un style imposant qui n’a pas laissé le public indifférent.
« Depuis longtemps, on me dit que mes créations donnent du pouvoir aux femmes. J’ai eu envie de creuser ce sillon et de travailler sur toutes mes obsessions, avec ce seul critère de sélection à l’esprit : faire en sorte que la moindre pièce de cette collection soit puissante. Mon interrogation : qu’est-ce qu’un vêtement qui confère du pouvoir » dit-il.
Les 48 prestigieuses silhouettes sur le podium valorisaient donc la femme glissant sous la peau d’une exploratrice intergalactique.
« Le jeu sur les proportions impose une stature. Ces pièces donnent une carrure, permettent de s’affirmer différemment… Les imprimés représentent soit des paysages artificiels dessinés spécialement, pour recréer un monde imaginaire ; ou à contrario des visuels très réels, notamment des photos de lacs de sels aux couleurs insensées prises par des drones vers Salt Lake City » précise le créateur de la griffe.
La maison Louis Vuitton ne cessera jamais d’épater ses fans et d’apporter de nouvelles tendances dans le monde de la mode de luxe. La griffe continue de faire preuve de son inspiration, de sa créativité et de son originalité à travers ses nouvelles collections.
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Patrick