Quand la lumière du soleil se dépose sur les ruines de l’église abbatiale cistercienne (classées aux monuments historiques en 1994), il y a de la magie dans l’air !
Vous êtes très loin du monde et si proche de Paris (à une quarantaine de kilomètres). Coup de cœur et souffle coupé dès que l’on franchit la porte charretière du monastère avec une vue panoramique sur tout le domaine. Flash back sur l’histoire car cet ancien monastère cistercien du XIIème siècle avait déjà été sauvé de l’oubli en 1873, grâce à la Baronne Nathaniel de Rotschild, qui restaura l’ensemble en lui apportant la touche néo-gothique parfois un peu baroque de la Belle Epoque. Il fallait être un peu fou (surtout esthète et amoureux de l’art) comme Philippe Savry (propriétaire du « les Hôtels Particuliers ») pour redonner de la vie depuis plus d’un quart de siècle à ce magnifique pan de l’histoire.
Quelle fascination de découvrir aujourd’hui un domaine de 65 hectares avec son superbe et immense étang sur lequel on peut faire de la barque. Mais les promenades tout autour incitent encore plus à méditer et à se souvenir des Rêveries du Promeneur Solitaire de Jean-Jacques Rousseau. Un quatre étoiles pas comme les autres, qui justifie de résider dans le château ou la partie ancienne de 57 chambres dont 3 appartements aménagés avec un goût exquis autour de meubles anciens, des salles de bains aux baignoires de cuivre …et heureusement sans TV même si la connexion wifi est gratuite ! Si vous ne réservez pas la somptueuse suite de la Baronne, un véritable appartement de 4 pièces immenses, vous serez séduits par « les petites chambres » mansardées dont la 214 avec la baignoire dans la chambre. Plus haut dans le domaine, on peut choisir les 25 chambres très actuelles des Haras. Mais ce n’est plus la même histoire !
Le calme absolu des lieux permet pourtant de savourer les plaisirs de la piscine, du tennis, du hammam, du sauna, du bain à remous… Et bien sûr du restaurant « La Table du Prieur » dans une salle voûtée très majestueuse (l’ancien réfectoire des moines) ou dans la cour-jardin pour partager religieusement une cuisine classique revisitée et bien faite (bar sauvage et son risotto aux coquillages, volaille pochée au bouillon de citronnelle et gingembre…) le long des menus à 55 € et à 85 €. Mais on n’oublie pas le célèbre buffet-déjeuner-brunch du dimanche à 48 € (28 € enfant). Et les soirées Musique Classique, qui peuvent être magnifiques. Un vrai rêve d’Hôtel de préférence en week-end pour méditer sur la condition humaine !
– Piscine extérieure
– Tennis – Restaurant – General Manager: Benjamin Lalot – Prix : à partir de 199 € – Toujours ouvert – 78720 Cernay-La-Ville – Tel : +33 (0)1 34 85 23 00 – Cadeau de bienvenue par le guide Désir d’Hôtels : surclassement selon disponibilité Roland Escaig |